Se connaître est essentiel. Si on ne se connaît pas, on reste soumis aux conditionnements issus de l’enfance, de la famille, de l’éducation reçue, du milieu social où l’on a grandi, de la personnalité dont on a hérité ou qui nous a été imposée.
C’est une puissance divine qui les met en branle et dans ces moment : « Ils n’ont plus leur esprit. » Ce sont des hommes habité par Dieu : des enthousiastes. C’est la divinité qui parle par leur voix. Le Phèdre précisera les quatre sortes de délire inspiré des dieux : divinatoire, mystique, poétique et amoureux.
Le geste automatique permet de mieux comprendre comment se construit les grands ensembles symboliques à partir de matrices originaires. Ces réflexes sont vitaux, le corps entier y participe.
L’art est ce qui manifeste une ambiguïté sensorielle. Il traduit ce qui est de l’ordre du tabou, et tout spécialement de l’ordre du sexe (principe mâle/femelle) et du pouvoir (domination/soumission).
Voilà donc l’origine d’un monde. Celui de formes que les mots ne sauraient envisager, que nulle équation ne saurait résoudre. Elle se dessine au fil d’une mise en scène pleine de surprises, qui « fait en sorte que l’objet comparaisse, ne soit jamais un document.
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