Les découragements peuvent survenir lors du processus de taille. Certains défauts se présentent dans le bois, le sculpteur est amené à avoir de nombreuses surprises : sens du fil difficile à tailler, trou, pourri, casse... Le sculpteur a 2 options, soit l’abandon, soit l’acceptation… et il a tout intérêt à accueillir positivement les événements et leur accorder une place dans la création. Ce sont souvent ces soucis qui font l’événement et qui sont la source de l’instinct créatif. Il est primordial d’aimer son bois pour y arriver et d’y prendre plaisir lorsque les solutions techniques ou plastiques sont trouvées.
Certains obstacles sont psychologiques. Si par exemple l’inspiration ne vient pas, il faut continuer à épargner à la gouge le bois sans but précis. Le sculpteur enlève des parties dans le bois, sans raison objective mais c’est là que commence le travail d’abstrait. Le mental agit et la sculpture se forme de manière automatique, en accord avec le bois. Les divers et nombreux obstacles demandent un travail sur soi, c’est tout l’intérêt de la sculpture. Le subconscient sait aussi ce qu’il fait et il faut à tout prix se faire confiance pour avancer dans ce type de travail.